Ils occupent des postes stratégiques ou sensibles, travaillent loin des projecteurs et leurs compétences sont louées. Trombinoscope d’hommes et de femmes dévoués au service public.

Notre administration a généralement mauvaise presse. A juste titre le plus souvent. Son inefficacité est régulièrement pointée du doigt dans les rapports traitant du climat des affaires au Maroc. La gangrène de la corruption qui la ronge nous vaut chaque année un bonnet d’âne dans le classement sur l’Indice de perception de la corruption élaboré par Tansparency. En plus, elle nous coûte très cher cette administration : 104 milliards de dirhams budgétisés en 2014 pour les salaires des fonctionnaires…

Malgré tout, cette monstrueuse machine étatique tourne. Elle connaît souvent des blocages, se voit régulièrement ralentie, donne le tournis à ceux qui