L’OFPPT annonce l’ouverture de quatre nouvelles Cités des métiers et des compétences cette année

Ce vendredi 10 mars à Rabat, le Conseil d’administration de l’OFPPT s’est réuni sous la présidence du ministre de l’Inclusion économique, de la Petite entreprise, de l’Emploi et des Compétences, Younes Sekkouri. L’ouverture de quatre nouvelles Cités des métiers et des compétences en 2023 y a été annoncée, dans les régions de Rabat-Salé-Kénitra, Casablanca-Settat, Béni Mellal-Khénifra et Tanger-Tétouan-Al Hoceïma.

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Façade de l'Office de la formation professionnelle et de promotion du travail OFPPT

La réunion qui rassemblait des représentants des salariés, divers membres ministériels ainsi que des membres de la CGEM, a été l’occasion pour le Conseil d’administration d’approuver le plan d’action et le budget de l’exercice 2023, aux côtés de la directrice générale de l’Office de formation professionnelle et de promotion du travail (OFPPT), Loubna Tricha. Cette dernière y a présenté le plan d’action du projet, qui s’axe autour de ces principaux points :

• Mise en place d’une offre de formation qualifiante de courte durée, couvrant 216 filières et 17 secteurs d’activités

• Poursuite de l’accompagnement des établissements de formation professionnelle vers l’Excellence Opérationnelle

• Lancement de la caravane de la formation professionnelle

• Mise en place des kits pédagogiques au profit des formateurs et stagiaires

• Opérationnalisation des recommandations de l’étude de développement de la formation continue

La mise en œuvre de ce plan d’action nécessite, d’après Loubna Tricha, un budget de 3925 MMAD. Lors de cette réunion, les actions réalisées par l’Office ont été mises en avant, telles que les partenariats développés, la digitalisation renforcée ou encore la mise en place d’un programme de valorisation de son capital humain. En témoigne l’offre de formation initiale grandissante prévue pour l’année 2023/2024, qui s’élève à 410.000 places pédagogiques, à travers 16 nouveaux établissements dont le total s’élèverait à 6000 places/an.

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Face aux défis que représentent la pression internationale sur les talents ainsi que les évolutions économiques du Maroc, la formation professionnelle doit être en mesure de préparer à ces enjeux actuels, comme l’a évoqué Younes Sekkouri lors de la réunion.