Théâtre. Subventions, premier acte

Une nouvelle commission a été nommée pour se consacrer aux planches nationales. Zoom sur son rôle et son budget.

Beau temps pour nos troupes : dans deux mois et des poussières, ce sont six millions de dirhams qui seront débloqués pour la production et la diffusion théâtrales, soit le double de la somme allouée lors des années précédentes. Afin de faire bon usage de cette subvention étatique, une nouvelle commission, constituée d’hommes de théâtre, de critiques et de comédiens, a été désignée par le ministère de la Culture. À sa tête, Abdelhak Afandi, directeur des arts, (il fait aussi partie de la commission du fonds d’aide du Centre cinématographique marocain), mais aussi Leila Triki, Mohamed Oumansour, Mohamed El Jem, Saïd Amal, Hind Essaâdidi ou encore les metteurs en scène Abderrazak El Badaoui et Naïma Zitane, pour ne nommer que ceux-là. Les membres de cette commission seront chargés d’étudier les dossiers envoyés par une bonne centaine de compagnies et d’octroyer, à partir de mars 2013, des financements aux pièces jugées les plus intéressantes. Cette fois, l’idée est de ne pas confiner les subventions à des formalités administratives, mais de soumettre les mises en scène au regard de la commission avant de leur attribuer un soutien budgétaire. Dans un secteur aussi délabré que le théâtre, l’effort, dans sa stratégie comme dans ses fonds relevés, est louable. Il ne nous reste plus qu’à espérer que l’ère soit à la qualité…

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