Voilà 8 ans que Bruce Wayne (Christian Bale, qui incarne le Chevalier Noir à trois reprises au cinéma) vit cloîtré dans son château. Celui qui hier faisait régner l’ordre dans Gotham City est rongé par le remords, s’accusant de la mort du procureur adjoint de la ville, Harvey Dent. L’arrivée d’une mystérieuse femme et d’un terroriste masqué vont contraindre l’homme chauve-souris à revêtir de nouveau sa cape de justicier. Effets spéciaux, cascades, action… le film exécute parfaitement les figures imposées des blockbusters (la première séquence de détournement d’un avion au-dessus de l’Ecosse est, dans ce sens, très réussie). Mais le film emprunte davantage au code du polar qu’à la BD. Ce Batman est dans l’air du temps : on y parle de crise économique et de mouvements de protestation contre les dérives de la finance, de terrorisme, de vols secrets de la CIA, etc. Si l’on regrettera la vision souvent manichéenne gentils/méchants et les trop nombreux artifices, ce dernier volet de la trilogie reste néanmoins un bon divertissement.

The darknight rises de Christopher Nolan, au Mégarama