Mali. Civils, les vraies victimes

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Depuis la mi-janvier, plus de 320 000 personnes ont fui leurs domiciles au Mali, et cherché refuge ailleurs dans le pays ou à l’étranger, a indiqué, le 1er mai, une porte-parole des Nations unies à Genève. Les premiers déplacements ont été provoqués par des attaques lancées le 17 janvier par des rebelles, notamment touaregs, contre l’armée dans le nord du pays. L’organisation Human Rights Watch a accusé le 30 avril ces différents groupes armés (rebelles touaregs, islamistes et arabes), qui contrôlent aujourd’hui tout le nord du pays, d’avoir commis de “nombreux crimes de guerre”, en se livrant à des viols, des pillages et à l’enrôlement d’enfants-soldats. Au sud du pays, la situation n’est guère plus reluisante. Les ex-putschistes, toujours omniprésents après s’être formellement retirés du pouvoir, affirment avoir repoussé le 30 avril à Bamako une offensive des forces loyales au président Amadou Toumani Touré renversé le 22 mars, lors de violents combats qui ont fait plusieurs morts. 

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