#Imagine2026 : Trois footballeuses pour un court-métrage qui brise les clichés de genre

L'initiative #Imagine2026, en soutien à la candidature marocaine pour l'organisation de la Coupe du monde de football 2026 dévoile une nouvelle vidéo, diffusée le 4 juin sur les réseaux sociaux. Elle met à mal le tabou des stéréotypes de genre dans le sport. Trois jeunes footballeuses d'horizons très différents témoignent de leur passion commune pour le ballon rond.

Par

L’initiative #Imagine2026 dévoile une nouvelle vidéo. Plusieurs projets visant à promouvoir la candidature du Maroc à l’organisation du Mondial 2026 ont été mis en ligne depuis le 26 mai 2018. Parmi eux, “A brief history of Morocco” (“Une brève histoire du Maroc”, NDLR), un résumé condensé des grands moments d’Histoire vécus par le Maroc depuis l’origine du monde.

C’est désormais au tour d’une jeune Marocaine d’exprimer son soutien dans un  court-métrage touchant et efficace. Le spot met en scène trois jeunes sportives. L’une est professeure, l’autre issue d’un milieu défavorisé et la dernière est de nationalité sénégalaise.

Intitulé “Kawayriat, how football changes girls lives” (Footeuses ou comment le football change la vie des filles), ce spot vidéo de deux minutes dresse le portrait de ce trio de footballeuses.

Sociétaires du Difaa El Jadida, elles témoignent l’amour qu’elles portent au Royaume. “Le Maroc m’a beaucoup donné, je m’y sens comme chez moi” affirme par exemple la footballeuse sénégalaise.

Les jeunes femmes de la vidéo racontent leur rencontre et se confient sur la place qu’occupe le football dans leurs vies respectives. « Le football est ma vie. Il me permet aussi d’avoir du respect de la part des autres […] Certains me disent même ‘bravo’« , déclare l’une des protagonistes. Partage, apprentissage, esprit d’équipe, intégration… Autant de valeurs véhiculées dans cette vidéo.

Kawayriat, how football changes girls lives” évoque également les difficultés et les critiques auxquelles sont confrontées les sportives au Maroc : « Certains me disent aussi ‘cette fille perd son temps' ». Mais je reste confiante« . « Je jouais au foot dans mon pays, mais j’ai arrêté, car ma mère ne voulait pas« , raconte la jeune femme sénégalaise.

L’idée de la réalisation de ce court-métrage est celle de Nouha Bazir. Une étudiante marocaine de 22 ans qui voulait « bouleverser les codes » en mettant en scène « quelque chose que l’on a vraiment très peu vu« , avançait-elle lors de la présentation de son projet pour les sélections finales, rapporte le HuffPost Maghreb. Pari réussi. Son projet a été retenu avec neuf autres pour #Imagine2026.