HEM est l’une des rares business school à avoir résisté au temps. Trois décennies plus tard, l’établissement continue d’améliorer son offre pédagogique. Le point avec sa directrice générale, Yasmine Benamour.
HEM Business School est la première école en Afrique du nord et la deuxième en Afrique à obtenir la prestigieuse accréditation de l’Association des Business Schools Africaines. Qu’apporte cette distinction à HEM?
Ce beau label représente, d’une part, une nouvelle reconnaissance de l’excellence académique et de la bonne gouvernance de HEM et représente, d’autre part, un bon moyen d’être en amélioration continue sur beaucoup d’aspects importants.
En effet, le processus d’accréditation AABS est très rigoureux et a duré plus de 2 ans. Il se base sur 11 normes en phase avec les standards internationaux d’accréditation : pertinence pour le contexte africain, mission, vision & stratégie, gouvernance, ressources de l’école, étudiants, corps enseignant, relations externes, programmes, recherche, impact sur l’Afrique et, enfin, durabilité.
HEM s’est réellement distinguée sur l’ensemble de ces critères. Nous en sommes fiers et comptons bien demeurer à ce très bon niveau.
Plusieurs business schools ont vu le jour au Maroc. Comment HEM se distingue des autres écoles ?
Je vous répondrais tout d’abord que la concurrence est toujours bonne dans un marché pourvu qu’elle soit saine et loyale… Beaucoup de nouvelles business schools ont vu le jour au Maroc ces 15 dernières années. Certaines sont encore là, d’autres ont fermé leurs portes.
HEM existe depuis 34 ans : trois décennies d’excellence, de formation, d’expérience, de convictions fortes, d’engagement, d’innovation, de débats, de citoyenneté et c’est tout cela qui fait sa particularité.
Nous avons continuellement fait évoluer notre modèle pédagogique avec son temps mais, dans le fond, le positionnement de HEM est resté le même : une institution d’excellence, honnête, sérieuse, agile, fondée sur le modèle ‘Grande Ecole’ avec un encadrement très rapproché, des cours en petits groupes, un équilibre entre développement des compétences techniques, développement personnel et culture générale de l’étudiant, une grande ouverture à l’international, un excellent taux d’employabilité, et bien évidemment des valeurs très fortes.
Quelles sont les nouveautés de HEM dans le cadre de cette rentrée universitaire ?
Le volet pédagogique reste notre fer de lance et est en continuelle amélioration. Ainsi, nous sommes sur deux projets pour la rentrée prochaine pour passer de la qualité à l’expérience étudiant. Le premier concerne l’évaluation des soft skills. Cela permettra de faire le lien entre le référentiel de compétences de HEM et les soft skills acquis par les étudiants pendant leur cursus. Dans ce sens, un outil de mesure du niveau d’acquisition de ces soft skills sera mis en place.
Le deuxième projet concerne, lui, le processus d’amélioration continue de l’expérience étudiant à HEM. Celle-ci désigne l’ensemble des émotions et sentiments ressentis par un étudiant ayant fréquenté HEM (avant, pendant et après). C’est donc le résultat de l’ensemble des interactions qu’un étudiant peut avoir avec les différents acteurs de HEM. Notre objectif est que chacune de ces interactions soit positive et efficiente.
L’idée est donc de passer d’un processus d’amélioration continu, intuitif et contextuel, à un processus d’amélioration continu, formalisé et planifié. Pour ce faire, les attributs saillants (indicateurs de l’expérience étudiant à HEM) ont été identifiés grâce à la tenue de pas moins de 27 focus groupes avec les différentes parties prenantes (étudiants, professeurs, administration, entreprises,lauréats, etc.).
Une mesure des écarts sera ensuite effectuée entre l’expérience étudiant perçue, souhaitée et vécue à l’école pour donner lieu à des actions d’amélioration.