L’Institut supérieur du Génie appliqué (IGA) enrichit son offre de formation à l’occasion de la rentrée universitaire. Les détails dans cet entretien avec le directeur de l’établissement, Mohammed Zaoudi.
Comment se profile pour IGA cette rentrée universitaire qui intervient dans un contexte particulier, plus de deux ans après la pandémie du Covid-19 ?
Cette nouvelle rentrée s’annonce très bien, avec des belles perspectives grâce aux multiples nouveaux projets lancés par le groupe, que ça soit sur le volet pédagogique ou autres. Nous restons donc très optimistes pour cette nouvelle année universitaire qui doit être l’année de confirmation définitive de la reprise.
Quelles sont les nouveautés de cette rentrée en termes de filières et de cursus universitaire ?
Comme chaque nouvelle rentrée, nous veillons à l’IGA, à enrichir notre offre de formations par la proposition des nouveaux diplômés ainsi que le renforcement de nos équipes et moyens pédagogiques.
Pour cette nouvelle rentrée 2022-2023, nous avons renforcé nos formations en ingénierie par le lancement de quatre nouveaux diplômes d’Ingénieur d’Etat, à savoir : Automatique et Informatique Industrielle, Développement Logiciel et Technologies de l’Information, Systèmes et Réseaux Informatiques et enfin Télécoms et Réseaux et Systèmes Embarqués.
Nous avons aussi renforcé nos partenariats à l’international par la signature de nouvelles conventions avec différentes universités et écoles.
Selon vous, quelles sont les filières qui seraient les plus prisées par les bacheliers lors de cette rentrée universitaire ?
Certes, il existe actuellement une forte demande d’ingénieurs en développement logiciels, ceci s’explique par la vague de digitalisation survenue qui a accéléré ce besoin. Néanmoins, le marché du travail reste aussi demandeur des autres profils en ingénierie ainsi qu’en management.
Il existe une grande confusion auprès des étudiants et parents concernant la différence entre un diplôme d’ingénieur et un diplôme en ingénierie. Comment les distinguer ?
Théoriquement, il existe une différence au niveau du cahier des normales pédagogiques imposé par le ministère de tutelle, sur lequel nous trouverons une légère différence en termes de volumes horaires et quelques petites spécificités, sans oublier les critères d’admission. Mais techniquement, tous les deux peuvent être aussi compétents et compétitifs l’un que l’autre.
En termes d’embauche, et à l’exception de quelques très rares fonctions publiques, les titulaires d’un diplôme d’ingénieur ou d’un Master en ingénierie ont pratiquement les mêmes chances vu qu’ils ont tous les deux les pré-requis nécessaires (bac+5) ainsi que les compétences, ce qui en fin de compte prime avant tout.
