La LGV Kénitra-Marrakech propulse le Maroc dans le club restreint des géants du rail, selon le DG de l’ONCF

La ligne à grande vitesse (LGV) Kénitra-Marrakech, dont les travaux ont été lancés jeudi par le roi Mohammed VI, placera le Maroc parmi les pays disposant des réseaux de grande vitesse les plus longs au monde avec un linéaire de 630 km, a indiqué le directeur général de l’Office national des chemins de fer (ONCF), Mohamed Rabie Khlie.

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Mohamed Rabie Khlie, PDG de l'ONCF. Crédit: DR

Dans une déclaration à la presse, M. Khlie a précisé que la réalisation de cette ligne ferroviaire s’inscrit dans le cadre des chantiers d’envergure menés sous l’impulsion du souverain, notant que le secteur ferroviaire a connu, ces vingt dernières années, un bond significatif, aussi bien en termes d’investissements que de performances.

Le directeur général de l’ONCF a, dans ce contexte, rappelé la réalisation de nombreux projets ferroviaires à fort impact socio-économique, à leur tête le train Al-Boraq, dont le nombre de voyageurs est passé de 3 millions en 2019 à 5,5 millions en 2024.

Le nombre total de voyageurs, tous types de trains confondus, a atteint 53 millions au cours de l’année dernière, a fait savoir Khlie.

Le Maroc constitue aujourd’hui un chantier à ciel ouvert pour des projets de nouvelle génération couvrant plusieurs secteurs économiques à l’horizon 2030, a-t-il poursuivi, soulignant que l’impact bénéfique de ces projets sur les plans social et économique érige le Royaume au rang des pays émergents.

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Dans une déclaration à la presse à cette même occasion, le ministre du Transport et de la Logistique, Abdessamad Kayouh, a expliqué que ce projet structurant permettra de réduire les temps de parcours entre certaines grandes villes du Royaume, avec un gain de temps pouvant atteindre 70% par rapport aux temps des trajets actuels.

Ce projet permettra de fluidifier la mobilité des citoyens, de mieux connecter les grandes agglomérations, notamment Rabat, Casablanca et Marrakech, et de desservir certains principaux aéroports du Royaume, a-t-il dit.

Le projet de la LGV Kénitra-Marrakech, d’une enveloppe de 53 milliards de dirhams (hors matériel roulant), fait partie d’un programme  mobilisant un investissement global de 96 milliards de dirhams (MMDH), qui porte également sur l’acquisition de 168 trains pour un montant de 29 MMDH, destinés au renouvellement du parc existant de l’ONCF et l’accompagnement des projets de développement, ainsi que le maintien de la performance pour 14 MMDH, permettant notamment le développement de 3 réseaux de transport métropolitain au niveau des agglomérations de Casablanca, de Rabat et de Marrakech.

(avec MAP)