Le comité, dans un communiqué dont TelQuel Arabi a obtenu une copie, exhorte le gouvernement à ouvrir rapidement un dialogue avec l’Union afin de trouver des solutions aux revendications, et à assumer les conséquences de cette tension et de la situation misérable dans laquelle vivent désormais les ingénieurs, due à l’injustice et à l’iniquité après le retard dans le traitement de leurs dossiers et l’attente prolongée.
Le comité recommande de continuer à communiquer avec les équipes et les groupes parlementaires, et d’intensifier les efforts de plaidoyer auprès des différentes parties concernées pour défendre ce dossier, qui inclut l’adoption d’un nouveau statut pour les ingénieurs et les architectes.
La même source souligne la nécessité de conclure une convention collective qui protège les ingénieurs salariés du secteur privé, ainsi que l’adoption d’une loi réglementant l’exercice de la profession d’ingénieur afin de protéger l’ingénierie nationale.
Les branches sectorielles et locales sont également invitées à accélérer la programmation des assemblées générales pour l’élection des délégués en préparation du neuvième congrès national de l’Union, prévu les 16, 17 et 18 mai 2025.
Le comité a également renouvelé son rejet de la loi sur la grève publiée dans le journal officiel numéro 7389, daté du 24 mars 2025, qu’elle considère comme une restriction et une atteinte au droit constitutionnel de faire grève.