La Cour a décidé d’augmenter la peine du premier accusé, âgé de 70 ans, de 10 à 12 ans de prison ferme, étant le premier à avoir attiré la victime, alors âgée de 13 ans, dans un endroit désert pour la violer.
Le deuxième accusé, un épicier de 64 ans, a vu sa peine augmentée de 6 à 8 ans de prison ferme, après qu’il a été découvert lors de l’enquête qu’il exploitait sexuellement la victime à chaque fois qu’elle venait faire des courses dans son magasin, l’attirant dans un appartement au-dessus de son établissement.
Quant au troisième accusé, âgé de 74 ans, sa peine a été augmentée de 8 à 10 ans de prison ferme. Les tests ADN ont prouvé qu’il est le père biologique de l’enfant que la victime a mis au monde par césarienne en janvier dernier à l’hôpital provincial d’El Kalaâ des Sraghna. Cet homme était accusé d’enlèvement de mineure et de viol avec violence, ainsi que de tentative de corruption des gendarmes avec une somme de 300 dirhams.
Le tribunal a ordonné que l’indemnisation civile soit portée de 100.000 dirhams à 200.000 dirhams, à la charge solidaire des trois prévenus au profit de la famille de la victime. Le tribunal a également ordonné à l’Association marocaine des droits de l’Homme, partie civile dans l’affaire, de se voir attribuer une indemnité symbolique d’un dirham.
