Selon Hespress, lors de l’audience du jeudi soir, Ch. B., l’accusée principale, a été condamnée à deux ans de prison ferme pour insulte et violence envers un fonctionnaire public lors de l’exercice de ses fonctions. Elle a été acquittée des charges de désobéissance.
Son époux a écopé d’un an de prison ferme pour insulte, avec un acquittement pour désobéissance. Les deux autres accusés, dont le frère de l’époux de Ch. B., ont reçu une peine de six mois chacun pour des accusations similaires, mais ont été innocentés des accusations de désobéissance et de participation à la violence.
En plus des peines de prison, le tribunal a infligé une amende de 7000 dirhams au mari de Ch. B., au profit des forces auxiliaires impliquées dans l’affaire. Les accusés ont dix jours pour faire appel de ces décisions.
Les audiences, qui ont capté l’intérêt public et débuté à deux heures de l’après-midi, ont été marquées par des plaidoyers prolongés de la défense. Le ministère de l’Intérieur, représenté par la préfecture de Skhirat-Témara, a abandonné sa plainte, mais a demandé un dirham symbolique, soulignant l’intérêt public exceptionnel pour cette affaire.
Rappelons que le caïd N. A., au centre de cette affaire, a présenté un certificat médical attestant d’une incapacité physique de 30 jours suite à l’incident.
Ce document a été remis après une altercation dans laquelle Ch. B. l’a giflé au visage, le caïd ayant tenté de saisir son téléphone pendant qu’elle enregistrait une dispute impliquant son mari et les autorités locales. Cette altercation a donné lieu à une confrontation judiciaire.
