Selon eux, ces changements compromettent gravement leurs conditions de travail et leur statut de fonctionnaires, rapporte Alyaoum24. En particulier, le projet les priverait de leur droit à réintégrer leur ministère d’origine, à savoir celui de l’Agriculture et de la Pêche maritime, affectant ainsi près de 2000 employés, soit 54% du personnel concerné.
L’association représentative des diplômés critique également l’abandon du renouvellement automatique du détachement, perçu comme une menace directe à la stabilité professionnelle. Elle réclame le maintien du statut de fonctionnaire et insiste pour éviter les termes réducteurs, tels que “employé” ou “ressource humaine”, préférant une reconnaissance plus formelle et respectueuse de leur rôle administratif et juridique.
Face à ces enjeux, l’association appelle à l’annulation de l’intégration forcée prévue par la réforme, et demande un prolongement de trois ans du délai pour solliciter volontairement l’intégration, le temps d’examiner les alternatives offertes par les partenaires sociaux.
Elle exhorte à un dialogue constructif et immédiat avec les ministères concernés et l’agence pour élaborer des solutions équitables et pérennes qui répondent aux attentes de toutes les parties impliquées.