Le caïd de l’annexe administrative numéro sept à Témara a été victime d’une agression physique alors qu’il exerçait ses fonctions, mercredi 19 mars. Les détails.
Selon les détails de l’affaire, les autorités locales menaient une opération de confiscation de marchandises appartenant à des vendeurs ambulants, dont celles du frère du mari de l’agresseuse.
Suite à cela, la femme, accompagnée de son mari et de son beau-frère, s’est rendue au siège de l’annexe administrative pour tenter de récupérer la marchandise saisie, affirmant qu’elle représentait leur seule source de revenus. Durant une altercation verbale avec le caïd, elle l’a giflé en public.
Sur le plan judiciaire, les autorités ont rapidement réagi : le parquet a ordonné l’arrestation de la femme impliquée ainsi que de trois autres personnes en lien avec cet incident. Ils ont été placés en détention provisoire à la prison d’El Arjat dans l’attente de leur procès.
Le tribunal de première instance de Témara a fixé la date de la première audience au mercredi 26 mars. Les accusés devront répondre des charges liées à l’outrage et à l’agression physique d’un fonctionnaire public dans l’exercice de ses fonctions.
Le caïd de l’annexe administrative numéro sept à Témara a été victime d’une agression physique alors qu’il exerçait ses fonctions, mercredi 19 mars. Les détails. pic.twitter.com/T1UAx60uah
— TelQuel (@TelQuelOfficiel) March 25, 2025
La loi marocaine sanctionne les agressions verbales ou physiques à l’encontre des fonctionnaires de l’État de peines allant d’un mois à cinq ans d’emprisonnement, selon l’article 263 du Code pénal, qui prévoit notamment une peine d’un mois à deux ans de prison en cas d’outrage envers un fonctionnaire public en fonction, avec des peines alourdies en cas d’agression physique.