Ce projet documentaire, présenté sous forme de capsules animées, a pour ambition de transmettre aux nouvelles générations le patrimoine matériel et immatériel du Royaume, “à travers un prisme visuel et narratif inédit”. Le choix d’un format animé, innovant et ludique, “répond ainsi à une volonté de toucher une audience plus large et de favoriser l’appropriation de l’identité culturelle par les nouvelles générations”.
Chaque épisode de “Tourat Al Maghrib” traite d’un élément essentiel de la culture marocaine, alliant animation, récits documentés et ambiance sonore travaillée. Le Malhoun, par exemple, est “raconté à travers la voix du talentueux Hamid Choukri”, tandis que le Musée des Oudayas a fourni des recherches et photographies exclusives sur les caftans anciens, intégrées en photocollages réalistes.
Artcoustic, studio spécialisé dans la production de dessins animés marocains, continue avec ce projet à “conjuguer exigence artistique et transmission culturelle”.
Parmi les thèmes explorés figurent notamment le tarbouch, le zellige, la broderie traditionnelle, et la musique populaire comme l’Aïta ou encore la fantasia.
Le projet dépasse cependant “Tourat Al Maghrib”. Artcoustic annonce ainsi d’autres productions majeures à venir, dont une série animée consacrée à Touria Chaoui, première aviatrice marocaine, et le court-métrage en stop motion “Harun et Mamun”, premier film marocain du genre, réalisé par Jihane Joypaul, en cours de développement et destiné à être présenté au festival d’Annecy, conclut le communiqué.
