Selon une circulaire du chef du gouvernement relative à la préparation des propositions budgétaires pour les trois prochaines années, l’objectif visé inclut également une croissance annuelle moyenne du PIB d’environ 4,2 %.
Le gouvernement s’engage, selon le même document cité par nos confrères d’AlYaoum24, à atteindre une croissance estimée à 4,1 % en 2026, à 4,2 % en 2027, puis à 4,2 % également en 2028, avant d’atteindre 4,4 % en 2029. Il ambitionne aussi de limiter le déficit budgétairе à environ 3% du PIB pour ces mêmes années.
Le chef du gouvernement a précisé que la programmation optimale des dépenses des départements ministériels et des établissements publics exige désormais « une rationalisation des dépenses publiques et une affectation optimale des ressources en fonction des besoins et des priorités ». Il insiste sur le fait que les propositions des départements ministériels et des établissements doivent tenir compte « des capacités financières de l’État ».
Le budget général, les services de l’État gérés de manière autonome et les comptes spéciaux du Trésor doivent ainsi suivre plusieurs orientations fondamentales, notamment la maîtrise des dépenses en personnel grâce à une détermination précise et justifiée des besoins réels en ressources humaines, fondée sur les exigences nécessaires pour assurer la mise en œuvre effective des chantiers de réforme engagés, ainsi que le fonctionnement et la qualité des services publics.
Enfin, le chef du gouvernement a appelé à renforcer la cohérence entre la modernisation de la gestion administrative et la rationalisation des dépenses afférentes en adoptant une approche renouvelée fondée principalement sur la modernisation des fonctions de soutien et leur rationalisation, la normalisation des critères de gestion, ainsi que le partage et l’exploitation conjointe par les différentes administrations publiques de certaines fonctions telles que « les infrastructures numériques, les archives et le parc automobile ».