Dans une déclaration à Alyaoum24, Fatima Zahra, porte-parole des victimes, a indiqué que leur situation sociale s’est considérablement détériorée, au point qu’ils sont désormais incapables de subvenir aux besoins de leurs familles et d’assurer les nécessités les plus élémentaires de la vie.

Elle ajoute : “Nous sollicitons l’aide des médias, des bienfaiteurs et de toute personne pouvant nous tendre la main. Nous avons perdu nos ressources quotidiennes, et nous ne pouvons plus nourrir nos familles.”

Elle a précisé également qu’ils se préparent à poursuivre l’hôpital en justice au cours des prochaines semaines.

Les victimes, qui ont perdu la vue, espèrent trouver quelqu’un pour soulager leurs souffrances et leur apporter de l’aide, d’autant plus que leur dossier fait l’objet d’une enquête par la Brigade nationale depuis 2023.

Une quinzaine de personnes ont partiellement perdu la vue après avoir reçu une injection dans l’œil, présentant par la suite des symptômes graves tels que rougeur, douleurs et baisse sévère de l’acuité visuelle.

La direction de l’hôpital avait expliqué, dans un communiqué de presse datant de 2023, qu’“il s’agissait de 16 patients souffrant de maladies de la rétine accompagnées d’une baisse de la vision, suivis au niveau du service d’ophtalmologie de l’hôpital. Ces patients avaient reçu une injection intravitréenne (IVT), le 19 septembre 2023, conformément aux normes en vigueur pour ce type de traitements”.

Elle avait ajouté que “des symptômes tels que rougeur, douleurs oculaires et diminution de l’acuité visuelle étaient apparus dès le lendemain chez deux de ces patients, ce qui a conduit l’équipe médicale à convoquer l’ensemble des patients ayant reçu l’injection le 19 septembre, les hospitaliser pour observation médicale, et leur administrer les soins nécessaires”.