Capital-investissement : le Maroc peut-il rivaliser avec les Big Four africains ?

Malgré son ambition de devenir un hub financier régional, le Maroc peine à s’imposer parmi les leaders du capital-investissement en Afrique. Pour rivaliser avec les “Big Four” du continent, le Royaume doit renforcer son attractivité auprès des investisseurs et restructurer son écosystème, avec l’arrivée de nouveaux acteurs. Décryptage.

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En 2024, les startups africaines ont levé un total de 3,2 milliards de dollars en fonds propres et en dettes, témoignant du potentiel du marché du capital-investissement sur le continent, selon le dernier rapport annuel de Partech Africa, une référence dans le secteur.

Avec 520 millions de dollars levés, le Nigeria arrive en tête du classement, suivi de l’Afrique du Sud (459 millions de dollars), de l’Égypte (297 millions de dollars), du Kenya (221 millions de dollars) et du Ghana (102 millions de dollars). De son côté, le Maroc n’a capté “que” 82 millions de dollars, se classant au sixième rang, un peu loin derrière les “Big Four” africains, qui concentrent à eux seuls 67% du capital-investissement (ou private equity) sur le continent.

Rappelons que le capital-investissement consiste à prendre des participations dans le capital d’entreprises non cotées pour financer leur démarrage ou développement.

La répartition sectorielle des levées de fonds en equity confirme la prééminence de la fintech dans l’écosystème technologique africain, avec 1,3 milliard de dollars captés, soit 60% des financements. Derrière, la cleantech (9%), le commerce électronique (7%), les services aux entreprises (7%) et l’agritech (4%) se partagent le reste des investissements.

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