Selon le quotidien espagnol El Mundo, l’affaire remonte à 2015, suite à une enquête initiée à la demande du Maroc. L’homme avait été arrêté en 2018 par la Guardia civil pour son rôle au sein d’une cellule salafiste djihadiste opérant en Catalogne. Les enquêteurs ont mis en lumière ses efforts pour envoyer des combattants en Syrie, et ses liens avec d’autres membres de réseaux djihadistes.
Après une libération sous conditions en 2022, le suivi continu de ses activités par la brigade locale d’information de Mataró a permis de constater qu’il ne s’était pas détourné de ses idéaux radicaux. Sa surveillance accrue a culminé avec l’annulation de son autorisation de résidence après la découverte que son beau-frère avait combattu et était mort pour Daech en Syrie.
Avec l’approbation de l’Audience nationale, un dispositif policier a été mis en place pour son arrestation et son transfert. En février, il a été conduit à Madrid d’où son expulsion a été effectuée vers Casablanca. Une interdiction d’entrée de dix ans dans l’espace Schengen lui a également été imposée.