Conflits d’intérêts et blocage de la lutte anticorruption : le PJD tire à boulets rouges sur le gouvernement

Le Parti de la Justice et du Développement (PJD) a récemment exprimé ses préoccupations face à la hausse continue des prix de base malgré une baisse générale des taux d’inflation et des prix du pétrole, attribuant cette situation à une augmentation de la monopolisation, de la collusion et de la cupidité qui entravent la concurrence loyale dans divers secteurs économiques.

Par

Abdelilah Benkirane lors de la conférence de presse du PJD le 19 décembre 2024. Crédit: Rachid Tniouni/TelQuel

Selon le PJD, ces problèmes découlent directement des conflits d’intérêts, dont le chef du gouvernement Aziz Akhannouch est un exemple frappant. Le parti rappelle notamment comment une entreprise liée à Akhannouch a remporté un important contrat de dessalement d’eau dans la région de Casablanca-Settat, suivi d’une demande illégale de subventions publiques et d’avantages fiscaux spécifiques accordés par la Loi de finances de 2023.

Le PJD critique également les actions du gouvernement depuis son instauration, notamment le retrait d’un projet de loi pénale visant à combattre l’enrichissement illicite. De plus, il accuse le chef du gouvernement de paralyser la lutte contre la corruption. Le parti est préoccupé par les attaques continues contre les autorités de gouvernance, telles que l’Instance nationale de probité, de prévention et de lutte contre la corruption.

à lire aussi