Rassemblés devant le Parlement, ils réclament l’adoption d’un nouveau statut pour le corps des ingénieurs, applicable aux ministères et visant à organiser plus efficacement le corps d’ingénierie. Les ingénieurs du secteur public demandent également, selon Hespress, la création d’une entité nationale spécifique, et ceux du secteur privé la conclusion d’une convention collective.
Cette action s’inscrit dans le cadre d’un mouvement de protestation défini par l’Union nationale des ingénieurs marocains. Elle répond à des années de revendications non satisfaites concernant la régulation de leur profession et la reconnaissance de leur contribution aux projets de développement d’envergure nationale prévus pour 2030.
Le comité administratif de l’Union a prévu des jours de grève supplémentaires en février, signalant l’impatience face à la lenteur du gouvernement à répondre à leurs demandes. Abderrahim Hindouf, président de l’Union, met en garde contre les risques de voir cette catégorie professionnelle se réduire, les poussant à l’émigration, si leurs conditions ne s’améliorent pas.