Selon Hespress, des membres de l’opposition, notamment du Parti de la Justice et du Développement (PJD), ont exprimé des inquiétudes quant à ce qu’ils perçoivent comme des retards suspects dans la progression du plan, suggérant l’existence de manipulations en coulisses depuis le début de la législature actuelle.
Abdellah Bouanou, leader du groupe parlementaire du PJD, a critiqué ouvertement ce qu’il considère comme des obstructions dans le travail du comité, insinuant que des forces invisibles tentent de limiter la portée des investigations sur le Plan Maroc vert qui, selon lui, a non seulement englouti des milliards de dirhams, mais a également produit des effets contraires aux objectifs initiaux, notamment en exacerbant la hausse des prix des denrées alimentaires.
En réponse, Mohamed Chouki, chef du groupe du Rassemblement national des indépendants (RNI) à la Chambre des représentants, a défendu la conduite du comité et rejeté les accusations de complicité entre le Parlement et le gouvernement pour enterrer les enjeux liés au Plan Maroc vert. Il a insisté sur le fait que les retards étaient justifiables, et souligné que les évaluations antérieures du plan avaient été soumises à l’appréciation du roi Mohammed VI.
Chouki a également critiqué les revendications de l’opposition qu’il qualifie de populistes et non fondées sur des données concrètes, affirmant que les problèmes actuels de chaîne d’approvisionnement résultent des répercussions combinées de la pandémie et de la sécheresse, et non des politiques du Plan Maroc vert.