L’économie parallèle coûte cher financièrement et en termes de développement, selon Fouzi Lekjaa

Dans un discours prononcé lors d’un forum organisé par le Conseil supérieur des oulémas à Rabat, Fouzi Lekjaa, ministre délégué chargé du Budget, a mis en lumière les défis et les perspectives du développement humain au Maroc.

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Fouzi Lekjaa. Crédit: Rachid Tniouni / TelQuel

Selon Lekjaa, l’amélioration de la qualité de vie des citoyens est primordiale et se doit d’être au centre des politiques de développement, visant à renforcer la dignité humaine et à positionner le Maroc sur l’échiquier du progrès mondial.

Le ministre délégué chargé du Budget a souligné l’importance d’une approche intégrée impliquant toutes les composantes de l’État et de la société pour relever les défis du développement humain. Il a expliqué que les divergences de perspectives entre les nations sur le développement ne sont pas uniquement théoriques mais nécessitent des adaptations spécifiques selon les contextes culturels et économiques de chaque pays.

Le ministre a également abordé la complexité du concept de développement humain, lequel transcende les simples dimensions économiques pour englober des aspects culturels et sociaux profonds. Cette vision large nécessite une analyse et une intervention minutieuses pour déchiffrer et adresser efficacement les divers enjeux.

Lekjaa a insisté sur le rôle crucial de la culture dans le développement, affirmant que les valeurs et les comportements socioculturels peuvent soit dynamiser soit entraver les progrès. Il a relevé que les initiatives de développement humain, soutenues par le roi Mohammed VI à travers l’Initiative nationale pour le développement humain, ont ouvert la voie à des améliorations substantielles dans les secteurs de l’éducation, de la santé, et de l’intégration sociale.

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Enfin, le ministre a souligné que, bien que les programmes de développement aient évolué et mûri au fil du temps, la réalisation de l’ambition nationale de couverture sociale complète demeure un défi majeur. Il a conclu en affirmant que l’engagement de l’État reste ferme pour équilibrer les aspirations avec les capacités réelles du pays, en vue de réaliser une transformation sociale profonde et durable.