Dans un communiqué rendu public ce jeudi 30 janvier, le groupe accuse le ministère de la Solidarité, de l’Insertion sociale et de la Famille de “dérobade” face à ses responsabilités, aggravant selon lui “la précarité des familles et des professionnels sans perspective”, selon Hespress.
Le collectif affirme que l’année financière 2024 a été marquée par un retard chronique dans le versement des subventions promises. Une situation imputée à un “refus” du ministère de garantir le financement intégral des salaires des travailleurs sociaux et des structures associatives, sous prétexte de “liquidités insuffisantes”. Les associations dénoncent une logique qui “plonge les enfants, leurs familles et les acteurs de terrain dans une détresse sociale croissante”.
Les représentants du collectif rappellent avoir alerté la ministre Awatif Hayar “à plusieurs reprises” lors de rencontres directes. À l’époque, une commission mixte avait été mise en place pour envisager des alternatives. Mais, selon le communiqué, la ministre aurait finalement “esquivé ses responsabilités”, rejetant la faute sur “le gouvernement dans son ensemble”.
Face à ce qu’il qualifie d’“intransigeance incompréhensible”, le collectif désigne désormais Hayar et le ministre délégué chargé du Budget, Fouzi Lekjaa, comme “pleinement responsables” de la dégradation des conditions éducatives et sociales. En l’absence de “réaction rapide et claire”, le groupe annonce préparer une campagne d’actions juridiques et protestataires, incluant plaidoyers, mobilisations et recours en justice.