Ces revendications ont été formulées par le Syndicat démocratique des marins pêcheurs, qui pointe du doigt la réduction de leur revenu, due principalement à l’augmentation des coûts des matières premières et à la diminution des stocks halieutiques.
Selon Hespress, le syndicat critique également le manque de transparence dans les transactions de vente, qui, ajouté à la privatisation des services sociaux, impose un fardeau financier supplémentaire sur les travailleurs. Cette situation est exacerbée par des politiques gouvernementales qui, selon eux, menacent la stabilité de l’emploi en régulant strictement le droit de grève et en modifiant le Code du travail pour favoriser la précarité.
Le Syndicat exprime une déception particulière envers le dialogue social, jugé insuffisant, entre le gouvernement et les centrales syndicales. Les accords de 2022 et 2024 ont maintenu des écarts notables entre les salaires minimums des secteurs agricoles et industriels, continuant de désavantager les marins pêcheurs et les travailleurs agricoles, souvent laissés-pour-compte dans ces négociations.
Face à ces défis, les marins pêcheurs réclament une lutte plus ferme contre le marché noir et une transparence accrue dans les opérations de vente, afin de garantir l’équité pour tous les acteurs du secteur.
