Dans un entretien jeudi avec la chaîne de télévision Voxafrica, le ministre togolais des Affaires étrangères, Robert Dussey, a affirmé que “cette décision revient au président de la République”, jugeant pour sa part que “ce n’est pas impossible”.
“Demandez aux populations togolaises si le Togo veut entrer dans l’AES, vous allez voir leur réponse, je vous dirais qu’elles vous diront oui”, a-t-il ajouté.
Le Mali, le Niger et le Burkina Faso, qui forment l’Alliance des États du Sahel, avaient annoncé leur volonté de quitter la Cedeao, une organisation rassemblant aujourd’hui 15 pays ouest-africains, affirmant que leur décision de quitter l’organisation était “irréversible”.
Les autorités au pouvoir dans ces trois pays ont rejeté le délai de rétractation de six mois accordé par la Communauté économique avant leur retrait définitif, dénonçant “des manœuvres de déstabilisation initiées par une poignée de chefs d’État qui imposent leur désidérata et des agendas étrangers” au sein de l’organisation.
