Trêve à Gaza : les principales réactions

Israël et le Hamas ont accepté mercredi un accord pour un cessez-le-feu à Gaza et la libération d’otages, après 15 mois d’une guerre. Le gouvernement israélien doit encore lui donner jeudi son feu vert. Tour d’horizon des principales réactions à cette annonce.

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Gaza, le 29 octobre 2023. Crédit: Yasser Qudih / Middle East Images

Le secrétaire général de l’ONU a salué l’accord de trêve à Gaza, “première étape cruciale” qui doit impérativement permettre la levée des obstacles à l’aide humanitaire dans le territoire palestinien.

Le président sortant américain Joe Biden s’est dit “ravi” de la future libération des otages à Gaza, prévue par l’accord conclu entre Israël et le Hamas.

Le président élu Donald Trump, qui prendra ses fonctions à la Maison Blanche lundi, a assuré qu’il ne laisserait pas la bande de Gaza “redevenir un refuge pour terroristes”.

La Chine exprime “l’espoir que cet accord soit mis en œuvre de manière effective et qu’il ouvre la voie à un cessez-le-feu complet et permanent”, a affirmé Guo Jiakun, un porte-parole du ministère des Affaires étrangères

Le président égyptien Abdelfattah al-Sissi a souligné “l’importance d’accélérer l’entrée d’une aide humanitaire d’urgence à la population de Gaza”.

Les Gardiens de la Révolution, l’armée idéologique de l’Iran, ont salué jeudi l’accord de cessez-le-feu entre Israël et le Hamas dans la bande de Gaza comme une “victoire claire” pour les Palestiniens et une “défaite” pour Israël, qualifié de “monstrueux régime sioniste”.

L’Arabie saoudite “souligne l’importance de s’en tenir à l’accord et de mettre un terme aux agressions israéliennes sur Gaza, et du retrait des forces d’occupation israéliennes, de manière totale de la bande” de Gaza et de “tous les autres territoires palestiniens et arabes”, selon un communiqué du ministère des Affaires étrangères.

Le ministère irakien des Affaires étrangères souligne “la nécessité de permettre immédiatement l’arrivée de l’aide humanitaire dans la bande de Gaza et dans les territoires palestiniens”.

Le Pakistan espère que la trêve “conduira à un cessez-le-feu permanent et permettra d’intensifier l’aide humanitaire” et réaffirme son soutien à “une solution juste, globale et durable à la question palestinienne”, indique le ministère des Affaires étrangères dans un communiqué.

Le ministère jordanien des Affaires étrangères a exhorté la communauté internationale à engager une “action immédiate pour acheminer l’aide”.

La présidente de la Commission européenne, Ursula von der Leyen, a salué l’accord de trêve et exhorté les deux parties à “le mettre pleinement en œuvre”.

Emmanuel Macron a affirmé que l’accord devait être “respecté” et qu’une “solution politique” devait “advenir”.

Ce cessez-le-feu ouvre la porte à une fin permanente de la guerre et à l’amélioration à la situation humanitaire précaire à Gaza”, a déclaré le chancelier allemand Olaf Scholz.

Le Premier ministre britannique Keir Starmer a estimé que l’accord à Gaza, “une nouvelle qu’attendaient désespérément les Israéliens et les Palestiniens”, n’avait que “trop tardé”.

Le ministre italien des Affaires étrangères Antonio Tajani a estimé que l’accord conclu pour un cessez-le-feu et la libération d’otages à Gaza était “une excellente nouvelle”, et “un pas important vers la paix”.

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Le Premier ministre espagnol Pedro Sanchez a salué l’accord, affirmant qu’il “est crucial pour atteindre la stabilité régionale”.

Après de trop longs mois de conflit, nous éprouvons un immense soulagement pour les otages, pour leurs familles et pour la population de Gaza”, a affirmé le Premier ministre belge, Alexander de Croo.

Nous espérons que cet accord sera bénéfique pour notre région et pour toute l’humanité, en particulier pour nos frères palestiniens, et qu’il ouvrira la voie à une paix et à une stabilité durables”, a écrit le président turc Recep Tayyip Erdogan.

Nous appelons les parties à agir immédiatement. Tous les otages doivent être libérés. Cette violence et cette souffrance horribles doivent cesser”, a écrit le Premier ministre canadien, Justin Trudeau.

Le Brésil exhorte les parties impliquées à respecter les termes de l’accord et à garantir la cessation permanente des hostilités, la libération de tous les otages et l’entrée libre de l’aide humanitaire à Gaza, a déclaré le ministère des Affaires étrangères.

Le Comité international de la Croix rouge (CICR) s’est dit prêt à faciliter la libération d’otages et de prisonniers et à “augmenter massivement” son assistance à Gaza.

Un cessez-le-feu est le début — et non la fin”, a déclaré dans une vidéo postée sur X la directrice exécutive du Programme alimentaire mondial (PAM), Cindy McCain.

La paix est le meilleur des remèdes”, a écrit sur X le directeur général de l’Organisation mondiale de la santé (OMS), Tedros Adhanom Ghebreyesus.