La Turquie, qui considère le Parti des travailleurs du Kurdistan (PKK) et les Unités de protection du peuple (Yekîneyên Parastina Gel – YPG) comme des organisations terroristes, voit d’un mauvais œil l’invitation de ces groupes par l’Algérie, perçue comme une menace à sa sécurité nationale.
Ankara s’oppose fermement à toute forme d’autonomie kurde en Syrie, et cette démarche algérienne pourrait être vue comme un soutien à ces aspirations.
Des rapports indiquent que les militants kurdes, ainsi que la militante écologiste suédoise Greta Thunberg, connue pour son soutien aux Kurdes, ont participé à ce congrès.
L’ambassade d’Algérie à Ankara a rapidement nié avoir invité officiellement des membres du PKK, affirmant que son pays ne s’immisce pas dans les affaires internes d’autres nations et condamne le terrorisme sous toutes ses formes.
Toutefois, la présence documentée de militants kurdes à Tindouf soulève des questions sur la cohérence de cette politique.