S’exprimant lors de la séance des questions orales à la Chambre des représentants, Berrada a souligné que ce projet constituait une réforme majeure du système éducatif, notant que le Maroc a réalisé, selon les résultats d’une étude réalisée par le Massachusetts Institute of Technology et l’Université Mohammed VI Polytechnique, une nette amélioration de 0,9 écart-type en matière d’apprentissage.
Portant sur un échantillon de 270 écoles, cette étude destinée à comparer des écoles classiques aux Écoles pionnières montre que cet indice est calculé en fonction du niveau d’impact de la réforme sur la qualité de l’éducation, a-t-il poursuivi.
D’après l’étude, l’impact est faible en cas d’amélioration de l’apprentissage de 0,2 écart-type, moyen lorsque ce taux atteint 0,3 et excellent quand le score s’établit à 0,4, a expliqué le ministre, notant que le taux réalisé par le Maroc témoigne du succès de l’expérience des écoles pionnières.
Le ministre a rappelé que le projet des écoles pionnières avait ciblé, l’année dernière, 300.000 élèves au sein de 600 établissements d’enseignement, soulignant que le défi dans le cadre de cette réforme “ne concerne pas l’aspect pédagogique, mais plutôt les modalités de sa mise en œuvre après la généralisation” du projet.
Il a fait observer que l’accent a été mis, dans le cadre du projet des écoles pionnières, sur le développement des compétences des élèves, particulièrement dans trois matières, à savoir les mathématiques, l’arabe et le français, à travers de nouvelles méthodes d’enseignement.
(avec MAP)