Dans un entretien à la MAP, en marge de la réunion régionale africaine préparatoire de la COP 15 de la Convention Ramsar (8-10 janvier), Houmy a souligné que le Royaume continuait de jouer un rôle “majeur” dans la gestion durable de ces écosystèmes vitaux.
Depuis son adhésion à la Convention Ramsar en 1980, le Maroc a inscrit 38 sites sur la Liste des zones humides d’importance internationale et envisage d’en ajouter 10 autres d’ici fin 2025, a fait savoir le directeur général de l’ANEF.
Cette démarche traduit l’engagement fort et les efforts inlassables consentis par le Royaume en matière de préservation de la biodiversité et de gestion durable de ces écosystèmes, a-t-il poursuivi, ajoutant que la politique du Maroc repose sur une approche “intégrée” conciliant développement durable, gestion des ressources hydriques et adaptation aux changements climatiques.
Houmy a, en outre, indiqué que le Maroc joue également un rôle de leadership dans le cadre de la Convention Ramsar, notamment en tant que membre du comité permanent pour la période 2022-2025, représentant de la sous-région Afrique du Nord.
“En tant que membre actif, nous contribuons à l’élaboration du plan stratégique Ramsar 2025-2034, qui vise à renforcer les efforts de conservation et à améliorer la gouvernance environnementale”, a-t-il enchaîné.
Il a, par ailleurs, relevé que cette rencontre de Marrakech constitue une étape décisive à même de favoriser la coopération régionale et de promouvoir une action commune, en particulier pour soutenir les initiatives de réhabilitation des écosystèmes et la mise en œuvre de projets transfrontaliers, l’objectif ultime étant de renforcer la résilience des zones humides africaines face aux impacts du changement climatique et de garantir que ces espaces continuent de jouer leur rôle crucial dans la préservation de la biodiversité et le développement socio-économique des communautés locales.
(avec MAP)