La circulaire élargit l’éligibilité à ce régime, incluant désormais non seulement les résidents marocains et les Marocains vivant à l’étranger, mais également les étrangers nés de parents marocains sans passeport marocain.
Les dépenses autorisées sous ce nouveau régime englobent les frais de scolarité, de séjour, ainsi que le loyer et autres charges afférentes. Concrètement, les frais de séjour sont fixés à 12.000 dirhams par mois, mais peuvent être ajustés à la hausse avec la présentation des justificatifs appropriés.
Un point notable de la circulaire est la permission donnée aux étudiants d’ouvrir un compte à l’étranger pour gérer ces dépenses. Toutefois, ce compte doit être clôturé et les fonds rapatriés au Maroc dans un délai de 60 jours après la fin des études.
Les transferts financiers, que ce soit par virement ou par chèque en devises, sont désormais plus flexibles. Les étudiants peuvent, par exemple, transférer des montants correspondant à jusqu’à 12 mois de frais de séjour par anticipation sous certaines conditions, telles que les exigences de prépaiement des institutions éducatives étrangères.
La gestion de ces opérations financières doit être domiciliée auprès d’une banque marocaine, qui sera l’unique responsable de l’exécution des paiements. Cela inclut l’exigence de documents justificatifs au début de chaque année académique.
Les règlements peuvent être réalisés via transferts ou chèques en devises, avec des détails spécifiés sur les montants et la périodicité. Les étudiants en programmes d’échange bénéficient également de facilités similaires, bien que les frais de scolarité ne soient pas couverts.