Selon le secrétaire général de la Fédération nationale des fonctionnaires des collectivités territoriales et de la gestion déléguée, contacté par nos confrères de Hespress, “le report du dialogue crucial prévu le 28 novembre a exacerbé la frustration, laissant présager une possible reprise des mouvements de grève en 2025”.
Le syndicat ne ménage pas ses critiques à l’encontre de la gestion du dialogue par la tutelle, pointant “les multiples reports et une approche jugée contradictoire avec son rôle de partenaire social”. Cette gestion est d’autant plus critiquée que d’autres secteurs, “tels que l’administration pénitentiaire, ont vu la situation de leurs employés régularisée, renforçant le sentiment d’injustice chez les employés des collectivités territoriales”.
Selon la même source, Abderrahim Afkir, un membre du syndicat, a appelé à une mobilisation accrue, proposant de faire de 2025 “l’année des grèves” dans le secteur des collectivités territoriales. Cette initiative vise à accentuer la pression sur le ministère pour qu’il engage un dialogue constructif et réponde aux revendications des employés, notamment ceux détenant des diplômes, qui se sentent particulièrement lésés par le manque de reconnaissance et de réponse aux leurs demandes.
Les syndicats ont été exclus des débats lors de la deuxième conférence nationale sur la régionalisation avancée. Ils y voient une preuve supplémentaire de l’indifférence du ministère à l’égard du dialogue sectoriel, compromettant ainsi les efforts de conciliation et exacerbant les tensions.