Après des années de plaidoyer intensif, ce vote symbolise un progrès majeur pour la protection du droit à la vie, un droit fondamental inscrit dans l’article 20 de la Constitution marocaine. Selon Amina Bouayach, cette décision reflète l’importance accordée par le Royaume à ce droit, qui constitue la base de tous les autres droits fondamentaux.
Un vote historique du Maroc 🇲🇦 à l’Assemblée générale de l’ONU #UNGA en faveur du moratoire universel !
Après des années de mobilisation, de plaidoyer et de sensibilisation, une avancée majeure pour la protection du droit à la vie, socle fondamental de tous les autres droits.— Amina Bouayach (@AminaBouayach) December 17, 2024
Ce vote s’inscrit dans une dynamique amorcée par l’annonce, début décembre, du ministre de la Justice, Abdellatif Ouahbi, affirmant l’intention du Maroc de soutenir cette résolution. Un geste significatif, car le Maroc s’était abstenu lors des neuf précédentes résolutions similaires adoptées par l’ONU.
Le 9 décembre dernier, Abdellatif Ouahbi avait déclaré, lors d’une séance plénière au Parlement, que le soutien à la résolution de l’ONU constituait une étape décisive vers une justice plus humaine. Ce moratoire, bien que symbolique à l’échelle internationale, confirme l’orientation du Maroc, qui applique un moratoire de facto sur les exécutions depuis 1993.
Dans son discours, le ministre soulignait que cette décision traduisait une volonté de renforcer la justice humaine, tout en respectant les spécificités sociétales du pays.