En réponse à une question sur « le projet de loi sur la grève » à la Chambre des représentants, Sekkouri a réitéré l’engagement du gouvernement à interagir de manière constructive avec les amendements présentés par les groupes parlementaires et les députés, et dont le nombre a atteint environ 330 amendements, appelant, dans ce sens, à une action commune en vue de concrétiser l’ensemble des amendements et propositions sur le terrain.
Il a, dans ce sens, appelé à la nécessité de la mise en œuvre de l’intelligence collective en vue de concrétiser ces dispositions selon les trois priorités contenues dans le discours du roi Mohammed VI à l’occasion de l’ouverture de la première session de la 5ème année législative de la 9ème législature, relatives à la protection de la classe ouvrière « considérée comme le maillon faible de l’équation », la protection de la chaine de production nationale « qui respecte la loi » et la protection de la santé et la sécurité des citoyens « à travers la garantie du service public et du bon déroulement des services vitaux ».
Le gouvernement, a-t-il fait remarquer, répondra lors de la réunion de la commission des secteurs sociaux, prévue mardi pour l’examen et le vote du projet de loi, à un certain nombre de revendications et modifications fondamentales, notamment « l’abrogation de la disposition interdisant la grève politique », « l’abrogation de la disposition interdisant la grève par alternance » et « la suppression de l’interdiction relative à la grève de solidarité », en plus d’autres relatives aussi à la protection de la liberté de travail et la suppression des peines pénales.
(avec MAP)