Selon Al3omk, lors d’une réunion à Oulad Berhil, dans la province de Taroudant, Benkirane a souligné que l’islam reste profondément ancré dans les traditions et l’histoire du Maroc, rappelant que le pays n’a jamais embrassé la laïcité.
Benkirane a insisté sur le fait que les Marocains, historiquement attachés à l’islam, voient leur foi comme un pilier de l’État, dirigé par le Commandeur des croyants, une fonction historique incarnée aujourd’hui par le roi. Selon lui, cette configuration n’est pas nouvelle, mais reflète une longue tradition d’harmonie entre l’État et la religion.
De son côté, Ahmed Toufiq a suscité des réactions lors d’une allocution au Parlement, où il racontait avoir qualifié le Maroc de pays « laïc » devant le ministre de l’Intérieur français Bruno Retailleau, rencontré en marge de la visite du président français Emmanuel Macron au Maroc fin octobre.
Clarifiant ses propos suite à la polémique, Toufiq a expliqué qu’il faisait référence à la liberté de culte garantie au Maroc, et non à une séparation entre la religion et l’État. Il a ajouté que la laïcité, telle qu’elle est perçue par certains, ne garantit plus la neutralité et que certains laïcs s’opposent ouvertement à toute forme de religion.