Il a annoncé une révision des critères de fixation des prix, y compris les marges de fabrication et les bénéfices des distributeurs et pharmaciens, selon le décret du 13 décembre 2013.
Selon Al3omk, Amine Tahraoui a insisté sur la nécessité de continuer à améliorer l’accessibilité des médicaments grâce à des politiques pharmaceutiques robustes et un soutien accru à la production nationale. Il a déclaré que le Maroc effectue des comparaisons de prix avec une vingtaine de pays, dont la France et l’Espagne, pour garantir des prix compétitifs.
Le ministère est en train de prendre des mesures pour réduire encore les prix, en se concentrant particulièrement sur les médicaments génériques. Une loi récente inclut une déduction fiscale significative pour 4500 médicaments, ce qui a déjà permis de diminuer les coûts. De plus, une décision est en préparation pour réduire les prix de 169 médicaments essentiels, notamment ceux utilisés pour traiter des maladies chroniques.
Tahraoui a également abordé les problèmes récurrents de pénuries de médicaments, souvent causés par des interruptions de production à l’étranger. Il a mis en avant l’importance d’augmenter la production locale pour pallier ces défis. Le ministère alloue 1,8 milliard de dirhams pour l’achat de médicaments dans le budget actuel, et travaille en collaboration avec le ministère de l’Économie et des Finances pour assurer le financement nécessaire.
Pour améliorer la gestion des stocks de médicaments, le ministère développe un système informatique centralisé pour surveiller et distribuer efficacement les médicaments à travers le pays, renforçant ainsi la capacité à répondre rapidement aux zones en pénurie.