Selon Alyaoum24, cette initiative répond à un projet de loi organique proposé par le gouvernement, actuellement en examen à la Chambre des représentants, qui, selon les membres du Front, limiterait sévèrement le droit constitutionnel de grève et imposerait des sanctions sévères, tout en excluant certaines catégories sociales de son exercice.
Les membres du Front critiquent particulièrement la méthode utilisée pour élaborer le projet de loi, reprochant l’absence d’une démarche participative avec les acteurs sociaux et autres forces vives concernées. Ils soulignent l’importance de ce texte législatif qui touche l’ensemble des citoyens marocains.
Parmi les organisations participantes, on retrouve des syndicats influents tels que la Confédération démocratique du travail et l’Union nationale du travail au Maroc, ainsi que des partis politiques comme l’Union Socialiste des Forces Populaires et le Parti du Progrès et du Socialisme. Des associations de défense des droits humains telles que l’Association marocaine des droits humains sont également impliquées.
Le Front se dit ouvert à collaborer avec d’autres groupes et dynamiques sociales qui souhaitent se joindre à cette cause, affirmant une volonté de coordination et de travail commun pour faire face aux enjeux soulevés par le projet de loi gouvernemental.