Des dizaines de milliers de Libanais chassés par le conflit rentrent chez eux à la faveur de cette trêve entrée en vigueur mercredi à 4h00 locales.
Le Hezbollah soutenu par l’Iran avait ouvert en octobre 2023 un « front de soutien » au Hamas palestinien, confronté à Gaza à une offensive israélienne déclenchée par une attaque sans précédent du mouvement islamiste.
« Le président Biden a l’intention de se mettre au travail aujourd’hui en demandant à ses émissaires de prendre contact avec la Turquie, le Qatar, l’Egypte et d’autres acteurs de la région » en vue d’un cessez-le-feu et un accord de libération des otages dans la bande de Gaza, a dit Jake Sullivan lors d’une interview à la chaîne MSNBC.
Les Etats-Unis voient un « début d’opportunité pour un Moyen-Orient plus stable », a-t-il poursuivi, saluant une accord qui est selon lui « le résultat d’une diplomatie sans relâche menée par le président » Joe Biden.
Le cessez-le-feu au Liban a été salué mercredi par un haut responsable du Hamas, qui s’est dit « prêt » à une trêve avec l’armée israélienne dans la bande de Gaza, le Qatar espérant aussi un « accord similaire » à celui du Liban après 13 mois de conflit.
La guerre à Gaza a été déclenchée le 7 octobre 2023 par l’attaque du Hamas sur le sol israélien, qui a entraîné la mort de 1.207 personnes, majoritairement des civils, selon un décompte de l’AFP basé sur les données officielles, incluant les otages tués ou morts en captivité.
L’offensive israélienne menée en représailles à Gaza a fait plus de 44.200 morts, en majorité des civils, selon des données du ministère de la Santé du Hamas, jugées fiables par l’ONU.