Dans un communiqué, le syndicat explique que l’accord en question n’a fait qu’aggraver les problèmes existants dans le secteur de la santé, notamment en perpétuant les raisons de mécontentement et en menaçant les droits des travailleurs de la santé, y compris ceux des médecins, pharmaciens et chirurgiens-dentistes. L’accord a également autorisé le gouvernement à annuler les acquis précédents.
Le syndicat critique fortement le “projet de statut de base modèle”, le qualifiant de “scandaleux”, car il met en péril les droits fondamentaux des médecins en leur retirant certaines prérogatives et garanties. De plus, il dénonce l’absence de réponse adéquate aux revendications datant de 2011 concernant les promotions et les augmentations de salaire.
La première semaine de protestation, prévue du 19 au 21 novembre 2024, verra une grève nationale touchant toutes les institutions de santé, à l’exception des services d’urgence et de réanimation. La semaine suivante, du 25 novembre au 1er décembre, sera déclarée semaine de colère, avec suspension de toutes les consultations médicales dans les centres de diagnostic et grève des médecins dans tout le pays.
La troisième semaine, les 4 et 5 décembre, une nouvelle grève nationale est prévue.
En plus des grèves, le syndicat boycottera la délivrance de tous les certificats médicaux, à l’exception des arrêts maladie nécessaires pour le traitement. Il rejette également toute participation à des programmes gouvernementaux jugés insuffisants en matière de standards médicaux, ainsi que les campagnes de chirurgie et médicales jugées non conformes aux normes de sécurité.