Dans un communiqué parvenu à TelQuel, la rédaction de Maroc Hebdo explique que ces tentatives malveillantes visent clairement à “faire taire” leur voix. Selon leurs équipes techniques, l’origine des attaques serait attribuée à des pirates informatiques liés à l’Algérie, un pays déjà accusé d’avoir tenté de réduire au silence la presse marocaine par le passé.
En effet, ce n’est pas la première fois que Maroc Hebdo subit ce type de piraterie. En mars 2023, un autre dossier controversé portant sur le Sahara oriental avait déjà provoqué une paralysie de leur site. Ce harcèlement médiatique, qui, selon le communiqué, remonte à plusieurs décennies, est désormais marqué par une évolution des méthodes : “Hier, il s’agissait de calomnier à hue et à dia ; aujourd’hui, c’est une attaque DDoS”, souligne la rédaction dans son communiqué.
Quelques jours auparavant, Nasser Bourita, le ministre marocain des Affaires étrangères, avait déjà averti, devant la Chambre des représentants, d’une escalade verbale et stratégique de l’Algérie à l’encontre du Maroc.
Dans ce contexte, Maroc Hebdo défend sa couverture médiatique des relations algéro-marocaines, affirmant que celle-ci n’est pas motivée par une “fixation”, mais par l’implication d’Alger dans des questions essentielles à la souveraineté marocaine, comme celle du Sahara.
Face à ces attaques, la rédaction appelle à ne pas confondre le peuple algérien avec son régime, qu’elle accuse de nuire à la construction d’un Grand Maghreb arabe. “Tant qu’il s’agira de notre région, (…) une cyberattaque ou autre ne saura jamais nous faire reculer”, conclut-elle.