La perception de l’inflation est particulièrement marquée dans les zones urbaines, où 86% des habitants signalent une augmentation des prix, contre 77% dans les zones rurales”, précise le rapport. Cette disparité géographique souligne les différences de perception entre les milieux urbains et ruraux.
L’étude met en lumière une sensibilité particulière chez certaines tranches d’âge. “Les personnes âgées de 35 à 44 ans sont les plus touchées, avec 91% d’entre elles signalant une hausse des prix”, souligne le rapport. Les 45-54 ans suivent de près avec 88% de perception à la hausse.
Selon l’enquête, les produits de première nécessité sont les plus impactés. “La viande rouge arrive en tête des préoccupations, avec 68% des répondants signalant une hausse”, rapporte l’étude. Le rapport ajoute que le poulet et les légumes complètent le podium des produits les plus touchés, chacun étant mentionné par 65% des sondés.
L’analyse détaille également d’autres augmentations significatives : “Le poisson (50%), l’huile (48%) et les fruits (46%) subissent également des hausses importantes.”
Le rapport met en évidence une vulnérabilité particulière des classes sociales modestes face à cette inflation. Les catégories socioprofessionnelles D et E sont parmi les plus affectées, avec 88% d’entre elles rapportant une augmentation du coût de la vie.