Selon les chiffres présentés par le ministre devant la Chambre des conseillers, le pays a enregistré 240.089 mariages pour l’année écoulée, contre 24.000 divorces par consentement mutuel, confirmant un écart important en faveur des unions matrimoniales.
Ouahbi a souligné que ces données révélaient une tendance à la hausse du mariage, attribuée à l’amélioration de la situation économique des citoyens.
En ce qui concerne les cas de divorce, le ministre a fait la distinction entre différents types de séparation. Il a précisé que les 24.000 cas recensés concernaient principalement des divorces par consentement mutuel, une formule de séparation qui, selon lui, témoigne d’un “accroissement de la prise de conscience” des couples quant à leur droit de se séparer dans un climat apaisé. À l’inverse, les cas de divorce unilatéral sont bien plus rares, avec seulement 341 cas enregistrés.
Le ministre a également abordé les difficultés liées aux procédures de conciliation familiale, qui s’effectuaient auparavant sous l’égide d’un “Conseil familial”. Selon Ouahbi, cette approche n’a pas réussi à apaiser les tensions et a même, dans certains cas, contribué à exacerber les conflits. Pour cette raison, la possibilité de faire appel à des intervenants extérieurs, issus du secteur privé ou des conseils scientifiques, est actuellement à l’étude pour offrir un soutien plus efficace aux couples en difficulté.
Par ailleurs, afin de préserver la vie privée des personnes concernées et d’éviter les fuites d’informations personnelles, les audiences de divorce se dérouleront désormais à huis clos, dans le but de protéger les détails de la vie intime des époux.