Selon Al3omk, en présentant le budget subsidiaire pour 2025 devant la Commission de la justice de la Chambre des Représentants, Tamek a exprimé de sérieuses préoccupations concernant cette croissance continue. Il a mis en lumière l’augmentation de plus de 65% de la population carcérale au cours des 15 dernières années, une progression qui pourrait bientôt surpasser la capacité des institutions pénitentiaires.
Face à cette situation, des mesures législatives ont été introduites, notamment la loi 43.22, promulguant des sanctions alternatives aux peines d’emprisonnement traditionnelles. Cette loi vise à alléger la pression sur les prisons et faciliter la réinsertion sociale des détenus. Tamek souligne cependant que l’efficacité de ces mesures dépend de la mise en œuvre appropriée et de l’acceptation sociale de nouvelles approches.
Le délégué général a également noté que les expériences internationales, telles qu’en France, en Pologne, en Turquie et aux États-Unis, montraient des résultats variés, mettant en relief qu’une augmentation des peines alternatives ne réduit pas nécessairement les taux d’incarcération. Cela met en évidence la complexité des phénomènes criminels et la nécessité d’une politique publique efficace pour prévenir la criminalité.
En conclusion, Tamek a appelé à une mobilisation accrue des ressources humaines et matérielles pour soutenir l’application de ces réformes. Il a également souligné le besoin urgent d’un nouveau statut pour les employés de l’administration pénitentiaire, promettant des améliorations à venir grâce à des initiatives du gouvernement visant à revoir leur rémunération et conditions de travail.