Répondant à une question du groupe du Progrès et du Socialisme, Ouahbi a révélé que 60% des requêtes liées au mariage de mineurs recevaient une réponse favorable des juges, une situation qu’il juge alarmante.
99% de filles
Le ministre a également partagé des données préoccupantes sur l’impact de ces mariages sur l’éducation des mineures, avec 97% d’entre elles qui quittent l’école, contre seulement 3% qui poursuivent leurs études. Ces demandes concernent majoritairement les filles (99%), les garçons représentant seulement 1%.
Des statistiques spécifiques ont été présentées pour plusieurs juridictions, avec des chiffres élevés à Marrakech (1397 demandes), Kelaat Sraghna (881 demandes), et d’autres villes comme Fès, El Jadida, Essaouira, Sidi Bennour et Tanger.
Face à cette situation, Ouahbi a exprimé son désir de voir le mariage des mineurs criminalisé dans le Code pénal, affirmant que les filles ne devraient pas se marier avant l’âge de 18 ans, bien qu’il considère cet âge comme précoce pour le mariage. Il a conclu en qualifiant le mariage des mineurs de calamité.