Ces EEP se répartissent sur les établissements publics (228) et les sociétés anonymes à participation directe du Trésor (43), précise ce rapport publié sur le site du ministère de l’Économie et des Finances.
De plus, certains EEP détiennent des filiales et/ou des participations totalisant 525 entités, dont 53% sont détenues majoritairement, fait savoir la même source. Et d’ajouter que le portefeuille public inclut également 73 sociétés anonymes à participation directe des collectivités territoriales et 53 autres organismes publics.
Par ailleurs, ledit rapport fait état de plusieurs mouvements qu’a connus le portefeuille public entre 2022 et septembre 2024, dont la création de l’Agence de développement du Haut Atlas, de l’Agence nationale d’Aide Sociale et de la Haute Autorité de la Santé, ainsi que la transformation du statut de l’Institut Supérieur de la Magistrature.
Il s’agit aussi de la cession à l’OCP SA, via sa filiale Maghrib Hospitality Company, de la totalité des participations détenues par l’État dans la société La Mamounia en juillet dernier, de la cession à l’OCP SA de la totalité des participations détenues par l’État dans la société d’aménagement et de développement de Mazagan en décembre 2023, en plus de la dissolution et liquidation de la société SABR Aménagement en juin 2022 et de la Ligue nationale de lutte contre les maladies cardiovasculaires, suite à l’adoption et à la publication du Dahir n°1-24-35 du 7 août 2024.
En outre, le portefeuille public a connu la création de 7 nouvelles filiales et prises de participation, dont deux par OCP SA, deux par Barid Al-Maghrib et trois chacune par la Caisse de dépôt et de gestion (CDG), le Crédit Agricole du Maroc (CAM) et l’Office national des chemins de fer (ONCF).
Par ailleurs, dans le cadre de la dynamique de réforme des EEP et de la régionalisation avancée, l’accélération des projets de création et de réorganisation de certains EEP se poursuit au niveau territorial, avec notamment la création de 12 sociétés régionales multiservices (SRM) qui devront remplacer les Régies de distribution et les Directions régionales de distribution de l’Office national de l’électricité et de l’eau potable (ONEE).
Il est également question de la création de 12 groupements sanitaires territoriaux (GST) en remplacement de tous les établissements de santé du secteur public relevant de son ressort territorial, notamment les Centres Hospitaliers Universitaires (CHU), à l’exclusion toutefois des établissements de santé régis par des textes législatifs ou réglementaires particuliers, des établissements de santé militaires et des bureaux communaux d’hygiène.
(avec MAP)