Cheb Khaled, 64 ans, serait impliqué dans une opération de transmission de renseignements confidentiels de l’Algérie vers le Maroc, selon des accusations qui impliqueraient également les frères Nasser, Toufik et Boualam Ben Nasser, fils de l’ancien général Larbi Ben Nasser, précédemment à la tête de la justice militaire.
Les autorités algériennes ont intensifié leurs actions en mai 2024, arrêtant Boualam Ben Nasser, ex-consul à Alicante, et Nasser, officier de police judiciaire à Alger. Les charges portées contre eux incluent des atteintes à la sécurité nationale. Un mandat d’arrêt a également été émis contre Toufik Ben Nasser, résidant en France.
Le journaliste Abdou Semmar s’interroge sur ces accusations, questionnant la crédibilité des informations qu’un artiste tel que Cheb Khaled, fervent supporteur du défunt régime de Bouteflika et titulaire d’un passeport marocain depuis 2013, pourrait détenir ou divulguer. Il souligne l’ironie d’une situation où un artiste, célébrant les liens culturels entre l’Algérie et le Maroc, est accusé de trahison.
Ces événements s’inscrivent dans une période de tensions accrues, où de nombreux Marocains en Algérie ont été arrêtés pour des accusations d’espionnage, et où des visas sont désormais exigés pour les citoyens marocains.