De nouvelles révélations dans l’affaire du Groupe Al Khair à Tanger

À Tanger, le dossier du Groupe Al Khair continue de susciter l'attention, alors que l'enquête approche de son dénouement. Dix-huit personnes sont actuellement en détention provisoire, soupçonnées d'activités illégales liées à des transactions immobilières douteuses. Le juge d'instruction a récemment terminé l'interrogatoire des suspects, incluant les figures centrales du groupe, la directrice et la présidente.

Par

Crédit : DR

Selon des sources proches du dossier contactées par nos confrères d’Al3omk, ces interrogatoires ont mis en lumière des acquisitions récentes de biens immobiliers à Tanger et à Casablanca.

Ces propriétés auraient été achetées au nom de la présidente du groupe et de sa famille. Cette affaire a pris une tournure judiciaire suite à plusieurs plaintes, ce qui a entraîné la saisie de ces biens et l’émission de mandats de recherche contre les accusées.

à lire aussi

Les enquêteurs s’intéressent particulièrement aux fonds du Groupe Al-Khair, que la présidente nie avoir utilisés pour ces achats immobiliers. Cependant, des aveux de la directrice, Karima, ont contredit cette version, révélant des retraits importants de la caisse du groupe à la demande de la présidente.

La décision du juge d’instruction est imminente et pourrait soit envoyer l’affaire en procès, soit la transférer à la chambre criminelle de la cour d’appel si jugée nécessaire. Les avocats des victimes plaident pour une requalification de l’affaire en crime, soulignant la gravité des faits reprochés.