Selon Alyaoum24, Rmili a souligné le rôle crucial du tribunal administratif de Casablanca dans la gestion des nombreuses affaires portées contre la commune. Elle a salué les efforts du président de ce tribunal, qu’elle décrit comme “un acteur essentiel” pour le traitement des dossiers en attente.
Hussein Nasrallah, adjoint à la maire, a pour sa part dénoncé les pratiques de certaines personnes qui exploitent le système judiciaire pour s’enrichir aux dépens des finances publiques. “Pour eux, la commune est une cible facile pour obtenir des fonds”, a-t-il affirmé.
Nasrallah a qualifié ces poursuites répétées de “cancer” financier, tout en précisant que certaines institutions préfèrent ignorer les procédures de médiation pour aller directement en justice, en violation du décret gouvernemental sur la gestion des litiges.
Il a également regretté que certains plaignants refusent toute négociation, préférant obtenir des jugements en leur faveur, ce qui complique les efforts de résolution amiable des différends. La commune a toutefois adopté une approche plus stricte face à ces affaires, avec plusieurs décisions de justice en sa faveur, représentant près de 700 millions de dirhams.