La commune de Casablanca contrainte de payer 200 millions de dirhams par an pour des litiges judiciaires

La commune de Casablanca se trouve dans l’obligation de verser environ 200 millions de dirhams chaque année pour l’exécution de jugements judiciaires, selon des déclarations faites par la maire Nabila Rmili lors de la session d’octobre du Conseil communal. La majorité de ces litiges, hérités des anciens conseils municipaux, remontent à 2007.

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Nabila Rmili, maire de Casablanca. Crédit: DR

Selon Alyaoum24, Rmili a souligné le rôle crucial du tribunal administratif de Casablanca dans la gestion des nombreuses affaires portées contre la commune. Elle a salué les efforts du président de ce tribunal, qu’elle décrit comme “un acteur essentiel” pour le traitement des dossiers en attente.

Hussein Nasrallah, adjoint à la maire, a pour sa part dénoncé les pratiques de certaines personnes qui exploitent le système judiciaire pour s’enrichir aux dépens des finances publiques. “Pour eux, la commune est une cible facile pour obtenir des fonds”, a-t-il affirmé.

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Nasrallah a qualifié ces poursuites répétées de “cancer” financier, tout en précisant que certaines institutions préfèrent ignorer les procédures de médiation pour aller directement en justice, en violation du décret gouvernemental sur la gestion des litiges.

Il a également regretté que certains plaignants refusent toute négociation, préférant obtenir des jugements en leur faveur, ce qui complique les efforts de résolution amiable des différends. La commune a toutefois adopté une approche plus stricte face à ces affaires, avec plusieurs décisions de justice en sa faveur, représentant près de 700 millions de dirhams.