Selon Youssef Iddi, secrétaire national du Syndicat démocratique de la justice, contacté par Alyaoum24, la grève a bénéficié d’une participation exceptionnellement élevée, atteignant globalement plus de 80%, avec des pics à 90% dans des villes comme Témara, Ouarzazate, Zagora, Tanger, Tétouan, Chefchaouen, Al Hoceima, El Jadida, Safi, Sidi Bennour, et Beni Mellal.
Iddi souligne que cette mobilisation massive témoigne de la détermination des greffiers à voir les promesses du dialogue avec le ministère de la Justice, qui a duré deux ans, se concrétiser.
Le syndicat a aussi annoncé des sit-ins dans l’ensemble des juridictions et des centres du royaume, du 1er au 3 octobre. Il appelle le gouvernement à assumer ses responsabilités pour éviter que le citoyen marocain ne soit le principal perdant, subissant les conséquences immédiates et à long terme de cette crise sur l’efficacité et la sécurité du système judiciaire.
En outre, le syndicat critique le ministère de la Justice pour ne pas protéger adéquatement les emplois de greffier, allant jusqu’à dénoncer la transformation de ce rôle en un système d’exploitation par des individus externes et non qualifiés.