L’Université Abdelmalek Essaâdi dément l’acceptation de la nationalité israélienne pour l’inscription de ses étudiants

L’Université Abdelmalek Essaâdi, basée à Tétouan, se trouve au cœur d’une polémique après des rumeurs selon lesquelles elle aurait commencé à accepter la nationalité israélienne dans le processus d’inscription de ses étudiants. La présidence de l’Université a réagi en publiant un communiqué le 22 septembre, réfutant ces allégations qu’elle qualifie de “totalement infondées”.

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Université Abdelmalek Essaâdi Crédit: Université Abdelmalek Essaâdi

Le communiqué souligne que ces rumeurs sont le fruit d’une “désinformation visant à porter atteinte à la réputation de l’institution”, tout en affirmant son engagement à respecter les standards de l’éducation et de la recherche scientifique.

Le document précise que l’Université n’a à aucun moment envisagé l’intégration de la nationalité israélienne comme critère d’inscription, déplorant que des éléments extérieurs cherchent à “nuire au travail académique et scientifique sérieux” mené par l’établissement.

Le communiqué précise également que la diffusion de telles informations à ce moment particulier ne vise qu’à “ternir l’image de l’Université et du pays”, en particulier dans une période marquée par des tensions autour des accords de normalisation entre le Maroc et Israël.

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Cette déclaration fait écho aux réactions d’une partie du personnel académique et administratif de l’Université, qui avait déjà manifesté son opposition aux accords de coopération signés en 2022 entre l’Université Abdelmalek Essaâdi et l’Université de Haïfa, en Israël.

Un mouvement de protestation s’était notamment traduit par la signature d’une pétition en juin dernier, appelant à l’annulation de ces accords dans un geste de solidarité avec le peuple palestinien.

En dépit de ces controverses, l’Université Abdelmalek Essaâdi réaffirme son “engagement envers la qualité de l’enseignement supérieur et de la recherche scientifique”, et se dit déterminée à maintenir son cap académique, loin des pressions et des polémiques extérieures.

Le communiqué conclut en soulignant la nécessité pour les médias de “vérifier leurs sources avant de publier des informations susceptibles d’alimenter des tensions inutiles”.